un Flash

Publié le par Gabrielle Bischoff

UN JOUR, TOUT DISPARAIT

(autour de la chambre de Joe Bousquet)

            Il restait pourtant en filigrane ce halo de lumière mate sur les livres du meneur de lune.

            Ce guetteur d’expression, ce récolteur de mot s’était tapi dans la chambre sombre, à l’affût de la jeune fille du Rhin qui ne perdait rien pour attendre ; l’atroce beauté du lieu, son odeur de poussière veloutée, un lit de souffrance délicieuse, balisait les esprits, même les plus farceurs. En fait le portrait de Jean Dubuffet était là, éclairant même l’obscurité. Il n’aurait pas fallu oublier l’existence amère,  la douce volupté qui fait pâlir jusqu’à la lumière du jour…

 

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